Un clavecin chez Marcel Proust

Olivier Baumont, clavecin C’est dans les années où se déroule La Recherche du temps perdu mais aussi dans celles de sa rédaction, que s’effectue en France un passionnant retour à la musique ancienne. Grâce aux éditeurs, interprètes, enseignants, facteurs ou luthiers, un public de plus en plus nombreux commence à s’intéresser à cette musique. Le roman de Marcel Proust mentionne assez fréquemment un répertoire musical des XVIIe et XVIIIe siècle, et parfois même un clavecin ou une épinette… Le récital d’Olivier Baumont, qu’il commente lui-même, présente des œuvres pour clavecin citées dans la Recherche (Rameau, Bach, Haendel, Scarlatti) mais aussi des pièces pour clavecin très rares de contemporains de Proust comme Massenet, Hahn ou Ravel. Petit voyage dans une époque où on considérait la musique ancienne bien différemment d’aujourd’hui.

Un clavecin pour Marcel Proust

Olivier Baumont

Récital de clavecin avec des lectures de textes de Marcel Proust

« Si riche d’instinct et de culture, possédant le mécanisme intellectuel le plus délicat et le plus ample, joueur de pur clavecin et maître de l’orchestration retentissante… »

Anna de Noailles, « Souvenir du cœur », Hommage à Marcel Proust, La Nouvelle Revue Française, n°112, 01-1923, p.19.

EN OUVERTURE

François Couperin (1668-1733)

Septième Prélude de L’Art de toucher le Clavecin (Paris, 1716)
Les Barricades mystérieuses (Paris, 1717)

ALBERTINE SIMONET

Jean-Philippe Rameau (1683-1764)

Cinq pièces extraites des Indes Galantes (Paris, c. 1735) :

1^er Air des Fleurs & Air tendre pour la Rose, rondeaux en ré majeur & si mineur
1^ère Gavotte pour les Fleurs & Gavotte vive pour les Fleurs, rondeaux en si mineur & ré majeur
Air Gratieux pour les Amours, en sol majeur

Leontzi Honauer (c. 1730-c. 1790)